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- OpenAI : Édition spécIAle
🔎 Hello, et bienvenue dans cette édition spéciale de notre newsletter. On vous parle de l’éviction brutale et inattendue de Sam Altman de la tête d’OpenAI vendredi dernier. Un feuilleton qui ne cesse de connaître des rebondissements chaque jour voire chaque heure.
Notre objectif : vous aider à faire le tri dans tout ce qu’il s’est passé (et tout ce qui a été publié). Avant d’aller plus loin, il faut garder deux choses à l’esprit :
1/ on ne sait toujours pas pourquoi le Conseil d’Administration d’OpenAI a décidé de se séparer de son charismatique PDG, il n’y a que des hypothèses
2/ tout ce qu’il se passe ne vaudra plus si Sam Altman réintègre son poste comme il est en train d’essayer de le faire
👉 Où l’on apprend que les salariés d’OpenAI considèrent cet émoji : 🖕🏻comme un droit de réponse légitime.
🧨 Au programme : 1 105 mots pour 3 minutes de lecture.
Enjoy ! David et Harold.
1. Pour suivre ce qui se passe
Lui non plus n’arrive plus à tout suivre… // © Getty Images
À l’heure où vous lisez ces lignes, on ne sait toujours pas pourquoi le board d’OpenAI s’est séparé de son fils prodigue, hormis le fait qu’il ne semblait plus avoir confiance en lui. Le scénario avancé est celui d’un PDG qui oublie les missions d’intérêt général sur l’IA au profit du développement commercial, poussé en ce sens par son actionnaire Microsoft. Ce qui au sein d’une entreprise à but lucratif plafonné pourrait la foutre mal. Mais c’est évidemment plus complexe que ça.
Si vous voulez saisir le déroulement des faits, du départ d’Altman à son embauche par Microsoft, en passant la lettre signée par une grande partie des employés pour demander la démission du board, on vous conseille ces lectures essentielles.
• OnTech, une newsletter du New York Times. Où l’on apprend :
→ Que Microsoft a tout tenté pour faire réintégrer Altman.
→ Que celui qui aurait trahi Altman a fait volte-face.
→ À quel point la guerre autour de l’éthique de l’IA fait rage.
• Le compte Twitter de Kara Swisher pour suivre la situation en temps réel. Où l’on apprend :
→ Que la journaliste la plus réputée de la planète tech est en live-tweet depuis vendredi et le limogeage de Sam Altman. Non Stop. Un exercice de suivi d’actu essentiel et surtout de transparence sur les pratiques de cette reporter passionnée et passionnante.
→ Que c’est elle qui a sorti le scoop lundi que plus de 700 employés d’OpenAI avaient signé une lettre en menaçant de démissionner si Altman n’était pas réintégré.
→ Bonus : qu’elle est très très drôle.
UN MOT DE NOTRE CHAÎNE YOUTUBE
Nous avions publié le mois dernier une vidéo sur notre chaîne YouTube dans laquelle où vous raconte l’histoire de la vraie créatrice de Chat GPT, Mira Murati, la cheffe de la technologie d’OpenAI, devenue CEO en intérim pendant deux jours juste après l’éviction d’Altman. C’est aussi elle qui aujourd’hui mène la fronde chez les employés pour réclamer le retour de son ex-boss. Bref, une power woman à retrouver ici (n’hésitez pas à vous abonner à la chaîne et à cliquer sur la cloche pour ne pas louper nos prochains portraits si ça vous a plu).
2. Pour comprendre ce qui se joue
Photo prise une semaine avant le drama // © Getty Images
Vous êtes un peu perdus dans tous les enjeux cachés derrière cette lutte de pouvoir ? Vous avez du mal à voir les tenants et aboutissants ? Et à comprendre comment on en est arrivé là. Voici notre sélection : :
• Qui pourraient être les gagnants et les perdants ? Kevin Roose du New York Times se lance dans l’exercice. Où l’on apprend :
→ Que si le board d’OpenAI voulait relancer le débat sur les dangers de l’IA, c’est gagné.
→ Que si son objectif était un retour aux sources vers le « non profit » c’est réussi aussi.
→ Qu’OpenAI risque de tout perdre, ainsi que tous les investisseurs qui ont mis beaucoup d’argent.
• La newsletter Plaformer de Casey Newton réussit à prendre de la hauteur pour entrer dans les complexités de cette affaire. Où l’on apprend :
→ Comment le système de gouvernance a été mis en place aux débuts d’OpenAI et quels sont ses objectifs concrets.
→ Que si on fait abstraction de tous les aspects matériels (l’argent principalement), le board était peut-être bien dans son rôle de repositionner OpenAI.
→ Que Sam Altman a le même vice que bien des patrons de la Silicon Valley, à savoir diriger plusieurs entreprises en même temps.
• Un article d’Axios de janvier dernier expliquait déjà comment une organisation à but non lucratif au départ a fini par devenir riche à milliards. Où l’on apprend :
→ Que le premier devoir fiduciaire d’OpenAI est envers l’humanité, normalement.
→ Que déjà l’évolution vers un statut plus lucratif faisait grincer des dents.
→ Qu’OpenAI espérait valoir à terme plusieurs milliers de milliards de dollars.
UN MOT DE NOTRE SPONSOR
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3. Pour aller encore plus loin (et paraître intelligent à la machine à café)
Photo prise la veille du drama… // © The Guardian
Et là c’est cadeau si vous avez du temps :
→ Qui sont Adam D'Angelo, Tasha McCauley et Helen Toner les trois membres du CA qui ont eu la peau de Sam Altman → A lire dans Forbes.
→ Pourquoi on compare l’éviction d’Altman à celle de Steve Jobs d’Apple en 1985 → à voir sur Apple Explained et à lire sur Forbes.
→ Qui est le vrai père de l’IA ? → À lire dans le New Yorker.
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